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Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1731-1-31

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Félix Cary, Marseille

Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1731-1-31
FINA IDUnique ID of the page  2332
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 96r et v et 97r
AuthorAuthor of the document. Félix Cary
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . January 31, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Claude Génébrier, Laurent Gravier, Abbé Boule
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Exchange , Theophilus , Trajan , Duplicates , Price , Honorius , Goldsmiths , Letters , Collection , Sale , Vitellius , Priscus Attalus , Gallienus , Drawing
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f99.item.r=15185%20Duvau.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 31 janvier 1731 (de Marseille) : « Je croirais, Monsieur, que vous ne trouveriez pas le troc que je vous proposais d’un quinaire de Théophile pour votre médaillon de Trajan, si disproportionné. Les médaillons de cet empereur ne sont point rares et celui que vous avez en dupl(licata) Cyrille n’est pas des mieux conservés. Vous en avez donc une Julia Tite en argent, je crois bien que cette médaille vous ait coûté 39tt mais il s’en faut bien qu’elle vaille ce prix. Quoi qu’il en soit, j’ai deux Théophiles, un est quinaire et l’autre presque de la grandeur ordinaire ; je voulais garder ce dernier pour ma suite mais je me contenterai du premier que je vous avais offert et je vous enverrai l’autre pour votre médaillon de Trajan. Ce parti me paraît raisonnable et j’attendrai votre réponse pour vous envoyer ma médaille d’or. Pour n’en pas faire à deux fois, je vous enverrai en même temps un Mauricius que je tire de ma suite quoique je n’en ai pas d’autres et un de la grandeur ordinaire, mais il est fort mince, je serai bien aise qu’il vous convienne et c’est dans cette vue que je m’en prive. Vous l’estimerez ce que vous jugerez à propos et nous déduirons le prix de la somme que je vous dois. Il m’est venu un autre Honorius pareil à celui que je vous dis être à vendre chez un orfèvre, que j’ai acheté à cause que les lettres du champ / (f° 96r) sont différentes ; on y voit S.M. comme je ne m’attache pas beaucoup à ces différences, je vous l’enverrai si vous le souhaitez. Comme je demande des médailles d’or partout, on m’en fait attendre de bien des endroits et je vous ferez part avec plaisir de ce qui me viendra. Je ne vous envoie pas pour le présent une lettre de change de ce que je vous dois, tant parce que je compte de vous rembourser la somme en médailles, que parce que je ne suis pas fou en argent à l’heure qu’il est, car je viens d’acquérir les médailles d’argent de M. Gravier et une autre partie de pièces de bronze d’un autre en quoi j’ai employé environ 1700tt. Quand il me viendra des médailles qui puissent vous accomoder, je serai toujours à temps pour faire venir cette petite somme et je compte que le délai ne vous procure de peine. Je vous remercie du Claude aux rev. d’Agrippine et du don que vous m’offrez, j’ai déjà l’une et l’autre. Vour me marquez que le Priscus Attalus ne vaux que 30tt, je vous avoue que je croirais qu’il valait mieux ; si vous l’eussiez estimé ( ?) le prix d’un Vitellius, j’aurai pu vous le procurer ; j’aurais cédé ( ?) un Vitellius que j’ai dans ma suite qui n’est pas bien conservé et nous nous serions après accomodés ensemble ; il n’y a pas moyen de le faire, puisque vous ne donnerez jamais / (f° 97r) Priscus 100tt qui est le prix que j’ai acheté mon Vitellius, ainsi il n’en faut plus parler. Celui qui a ce Priscus a quelques autres médailles, mais il n’y a pas moyen de faire marché avec lui ; il est entièrement prévenu ; il me marque qu’on lui a estimé son Attalus 30 écus romains et croit me faire grace en me le donnant pour Vitellius. Je n’ai point de médaille d’or de Sévère ou de Julia Domna sa femme. Il me semble que vous avez deux de chacun. Si vous aimiez mieux mon Gallien qu’une de ces pièces, nous ferions ce troc. Mon Gallien est parfaitement conservé ; il n’est pourtant pas de la grandeur ordinaire, mais il est plus que quinaire ; en voici la description : Gallienus p.f. aug. Cap. Gallinei laureatum, Rev. Victoria aug. Victoria alata in bigis. Je vous prie de faire bien des complimetns à M. Génébrier. Je vous envoie enfin le dessin du Marsyas que je lui ai promis depuis si longtemps. Il reconnaîtra aisément que je suis très mauvais dessinateur ; j’ai reproduit une copie de la médaille le plus exactement que je l’ai pu, elle n’est pas parfaitement conservée, ainsi on ne distingue pas bien sur quoi est assis Apollon, ni ce que fait la figure qui est à genoux mais d’ailleurs le dessin est assez exact, je prends pour des flutes ce qui est derrière les pieds de Marsyas. Je me suis dispensé de dessiner la tête d’Antonin qui est a l’ordinaire ; on y suppléera aisément. J’ai l’honneur… Cary le fils » (Paris, BnF, Manuscrits Français 15185, f° 96r et v et 97r [en ligne sur Gallica]).