-Paris, BnF, Fr 22880, Président Jean Bouhier de Savigny (1673-1746), Recueil de mémoires archéologiques formé par le président Bouhier : in « Miscellanea variorum eruditorum », « XL. Discours de M. Henrion sur Magnia Urbica » f° 172r-173 v. Ajout dans la marge : « Tiré du vol. I des Nouvelles de la Repub. des Lettres, Pag. 612., du mois de juin 1705. où est la Relation de ce qui se passa à l'Assemblée publique de l'Académie des Inscriptions du 14. novembre 1704. ». Autre ajout plus bas : « M. Beauvais, De la manière de discerner les médailles, [un mot abrégé] p. 13 dit que la fameuse médaille d'argent fin de Magnia Urbica, du cabinet de l'abbé Le Roi, qui en a imposé à nombre de curieux, et que le père Banduri lui-même qui la trouvée comme une pièce unique, a été reconnue comme une médaille moulée, et réparée avec beaucoup d'art, et fausse.
Remarques : Bouhier renvoie à « Article I. Relation de ce qui s'est passé à l'assemblée publique de l'Académie des Inscriptions, le vendredi 14. novembre, 1704 », Nouvelles de la République des Lettres, juin 1705, pp. 612-624, y compris la conclusion de l'abbé Bignon à cette communication intitulée « Examen de la Dissertation sur Magnia Urbica ». Henrion fait la critique, plutôt vive, de la brochure de Genébrier, parue en 1704, à Paris. Bignon, p. 624, reproche à Henrion son agressivité. Henrion fut plus tard derrière un article critique des Mémoires pour l'histoire... (ou Journal de Trévoux) de 1705 qui avait pour cible une autre dissertation de Genébrier, pp. 947-951 et contre sa Magnia Urbica, pp. 983-992, voir la Correspondance de l'abbé Lebeuf, lettre du 23 avril 1723, qui doit tenir partie de ses informations de Genébrier lui-même.