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Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1759-12-7

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Joseph Pellerin, Paris

Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1759-12-7
FINA IDUnique ID of the page  11226
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 150, f° 164-165
AuthorAuthor of the document. Joseph Pellerin
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . December 7, 1759
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Christian Sigismund Liebe, Jean Foy-Vaillant, Michel Dervieux, Etienne Chamillart, Francesco Palazzi
LiteratureReference to literature. Liebe 17301
KeywordNumismatic Keywords  Apamea , Bithynia , Greek , Health , Exchange , Levant , Etruscan , Paleography , Lead Coins , Ancient Forgeries , Forger , Florence , Barbia Orbiana , Annia Faustina , Cornelia , Medaglions , Postage , Connoisseurship , Vitellius , Pertinax
LanguageLanguage of the correspondence French
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 7 décembre 1759 (de Paris) : « Je ne puis Monsieur assez vous marquer combien je suis pénétré de la complaisance que vous avez eue de me céder votre médaille grecque d’Apamée de Bithynie. Je l’accepte volontiers et avec toute la reconnaissance possible. C’est une ville de plus que j’aurai dans ma suite de ce genre. J’en ai vu une pareille à peu près dans le Gotha numaria à la fin des consulaires. C’est la même tête, et au revers le même type et la même époque. La seule différence est dans les légendes y ayant APAMEΩN MΥPΛEANΩN du côté de la tête et EΠI ΓAIOΥ OIBIOΥ ΠANΣA du côté de la lyre. Je fais des vœux bien sincères pour l’entier restablissement de votre santé, et je souhaite fort que dans la note des médailles d’argent que je vous ai envoyée, vous en trouviez quelques-unes qui puissent vous convenir. Si j’en ai gardé de cette sorte, c’est pour pouvoir faire des échanges, n’en vendant point non plus. Je compte qu’il pourra encore m’en venir/ [fol. 164v°] des doubles dans les achats que mes correspondants en Levant m’ont fait depuis le commencement de cette guerre. Ils doivent ne me les envoyer qu’à la paix. Dieu veuille nous la donner bientôt. J’attendrai sans impatience les nouvelles notices que vous vous proposez de me donner de vos médailles de rois et autres grecques. Si vous en aviez en caractères étrusques, ou d’autres dont les légendes fussent inconnues et difficiles à déchiffrer, je pourrai aussi m’en accommoder. Celles de plomb et de matière semblable au fer dont vous avez agréable de me parler, tiennent bien leur place dans les cabinets distingués. Elles prouvent au moins que dans tous les temps il y a eu des faussaires en tout genre. A propos de faussaires, Mr Gerouin m’ayant mandé que vous seriez bien aise de savoir qui était Cogornier, dans quel temps il vivait, et quelles sont les principales pièces qu’il a contrefaites, je vous dirai à ce sujet qu’il était françois et contemporain de Vaillant auquel il a survécu. Il s’était associé avec Michel Dervieu. Ils travaillaient conjointement à Florence. L’un fondait, l’autre réparait et donnait le vernis aux / [fol. 165] médailles. Les principales pièces grecques que je connois de leur façon sont un médaillon de Barb. Orbiana, l’Annia Faustina grand bronze du P. Chamillart qui a tant fait de bruit chez les savants antiquaires, la Cornelia supera dont vous avez entendu parler, et un moyen bronze de Galerius Antoninus au revers de Faustine. Ils ont aussi fabriqué beaucoup de médaillons depuis Commode jusqu’aux enfants de Constantin, et en médailles grand bronze latines des Caligula, Vittelius, Pertinax et autres que j’ai remarqués dans plusieurs cabinets dont les propriétaires n’étaient pas assez versés dans la connaissance numismatique pour en avoir pu reconnaître la fausseté. Ce sont à la vérité, de tous les faussaires modernes, ceux qui ont le mieux imité l’antique. Quoique j’aie bien reçu le paquet contenant la médaille que vous m’avez envoyée, je ne vous répondrais pas que la voie ordinaire de la poste fut bien sure, en ayant perdu plusieurs qui m’avaient été envoyées de cette façon, et quelques-unes envoyées même sous le contre-seing des ministres se sont aussi perdues. Mais il y a plus de sûreté en faisant charger au bureau des postes les paquets qui en contiennent. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 150, f° 164-165).

References

  1. ^  Liebe, Sigismund (1730), Gotha numaria sistens thesauri Fridericiani numismata antique aurea, agentea, aerea, ea ratione descripta, ut generali eorum notitiae exempla singularia subiungantur, apud R. & J. Westenios & G. Smith, Amsterdam