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Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1731-9-18

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Lancelot Favart, Reims

Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1731-9-18
FINA IDUnique ID of the page  5127
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15186, f° 133
AuthorAuthor of the document. Lancelot Favart
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . September 18, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Reims 49° 15' 28.04" N, 4° 1' 54.95" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean-René de Longueil
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Modern , Local Finds , Hoard , Vitellius , Exchange , Price , Postumus , Cornelia , Collection Sale
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f144.item.r=15186.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 18 septembre 1731 (de Reims) : « J’ai vu, Monsieur, votre lettre du 15 et pour répondre au premier article, j’aurai l’honneur de vous dire que les pièces d’or de Charles Ier roi d’Angleterre n’ont point de tête en buste comme nos monnaies d’à présent ; c’est un roi assis surn un trône et au revers une croix ; vous verrez ces pièces dans Leblanc et au surplus j’aurais de la peine à présent de les rassembler après les avoir négligées dans le commencement, parce que je croyais que vous y preniez peu d’intérêt. J’ai encore eu avant-hier une fausse alarme : on me donne avis que proche Neuchâtel, terre du pauvre président Desmaisons ( ?) que je regrette infiniment, on aurait découvert un trésor où il y aurait beaucoup d’or ; j’y ai envoyé exprès dans la crainte d’être prévenu par les officiers de monsieur Desmaisons mais il s’est trouvé que des enfants ont trouvé l’endroit où leur père avait enterré de l’argent pendant le système ( ?), c’est pourquoi adieu les médailles dont je voulais vous régaler. Je vous ai destiné mon Vitellius dans le moment que j’ai appris la mort de monsieur le président, et vous l’aurez de quelque manière que ce soit, mais pour l’échange que vous m’en proposez, j’en appelle à vous-même pour deux raisons : la première est que je serais très embarrassé de vous dire combien il me coûte, et cela c’est la vérité ; la seconde est que votre Postume qui est beau a la vérité n’a plus de président pour le porter à dix pistoles. Je ne vous demande point combien il vous coûte, mais assistons-nous en ( ?). Je vous ai demandé des médailles ; nous verrons combien vous pourrez donner, et j’espère que nous nous accomoderons ; au rerste ma médaille ne sortira de mes mains que pour vous quoi que dise une personne que vous connaissez bien qui en ait grande envie. Soyez en repos là-dessus. N’auriez-vous point de revers en grand bronze et des médailles d’argent qui me manquent. Je ne prétends pas ( ?) de votre Cornelia supera ; elle est fort au-dessus de mes médailles. Envoyez-moi s’il vous plaît de ce que vous auriez qui me manque. Je ne crois pas parler avec indiscrétion quand je réponds de cette manière parce que vous m’aviez fait l’honneur de me dire que votre bronze et votre argent ; ne vous souhaitant que vous procurer des médailles d’or. Adieu, mon cher Monsieur, mandez-moi s’il vous plaît la destinée du cabinet de monsieur Demaisons et soyez persuadé, je vous prie, de l’attachement sincère avec lequel je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. Favart » (Paris, BnF, Manuscrits, fr. 15186, f° 133).