This is only a TEST WIKI! The live FINA Website and Wiki can be found here: https://fina.oeaw.ac.at

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Claude Ménestrier - 1628-9-25

From Fina Wiki


Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Belgentier

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Claude Ménestrier - 1628-9-25
FINA IDUnique ID of the page  10660
InstitutionName of Institution. Montpellier, Bibliothèque de l’Ecole de Médecine
InventoryInventory number. Ms. H 271, fol. 48
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Ménestrier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . September 25, 1628
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Belgentier 43° 14' 42.90" N, 6° 0' 1.04" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Francesco Barberini, Paolo Gualdo
LiteratureReference to literature. Tamizey de Larroque 1894 vol. 5, lettre XXIII, p. 551-5531
KeywordNumismatic Keywords  Greek , Punic , Tyre , Siglos , Coin Casts , Lead Cast , Sulphur Cast , Carthage
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62631048/f567.item.r=claude%20menestrier%20correspondance
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 25 septembre 1628 (de Belgentier, à Rome), p. 551-552: "J’ai reçu la votre du xi août avec les petits dessins que m’avez envoyez tant de la médaille de Kartago, que je trouve bien jolie, croyant d’en avoir une qui est bien approchante de celle là, que de ces autres deux que vous appelez sicles, dont je vous remercie très affectueusement. J’en ai trois pareilles à celle de Mr le chevalier Gualdo, mais comme elles sont toutes assez mal cognées, il y a quelque lettre qui n’est pas si nette qu’il faudrait. C’est pourquoy l’empreinte de celle dudit sieur Gualdo pourrait peut-être aider à la suppléer. Il est assez de mes bons seigneurs et amis pour ne me la pas refuser. Quant à celle d’argent de Mgr le cardinal Barberin, il n’y a que la grandeur et grosseur plus ou moins grande qui y puisse être de quelque considération; si elle est des plus grosses qui pèsent environ quatre drachmes, ce n’est rien qui soit hors du commun, mais si elle est du demi poids, ou du quart, elle pourrait servir, et en ce cas, il en faudrait prendre une empreinte et le contrepoids aussi séparément. Ne pouvant me persuader que la difficulté soit si grande à trouver des mouleurs de médailles. Je crois bien que pour le faire si parfaitement bien, qu’il n’y manque rien, il serait possible difficile de trouver des ouvriers qui en eussent la patience, et mêmes pour le faire en or, argent, ou cuivre. Mais je me contenterai du plomb. Et quand bien il y aura quelques grains de sable, je ne m’en soucierai guère, pourvu principalement que les inscriptions se puissent bien lire, et bien distinguer ces caractères extraordinaires. Plutôt faites le vous-même avec de l’argile ou terre grasse, en y versant dessus du souffre fondu, incontinent qu’elle aura été empreinte sur la médaille. Car autrement elle se rappetisserait. Et bien que l’argile soit froide et le souffre chaud, les empreintes ne se font pas pour cela moins bien. Que si n’en avez la patience, faites y jeter des creux de piastre, et me les envoyez dans une boite, car ils ne se rappetissent point, et je ferai bien jeter ici dessus, ou du plomb, ou du souffre. Mr Aubery me fera la faveur de faire fournir ce qui sera nécessaire pour le sculpteur qui fera lesdits frais de piastre, et en un besoin, Mr Melan le graveur en fera trouver tant qu’on voudra, pour l’amour de moi. Vous saurez de ses nouvelles chez Mr de Bonnaire, beau-frère de Mr Barclay. Je me promets que vous me ferez cette faveur, et que plutôt vous ne m’éconduiriez pas de me prester les originaux de vos médailles de Tyre (sic), que je vous renvoierai ponctuellement selon votre ordre après en avoir retenu des empreintes. Je suis marri de vous donner cette peine, mais j’espère avoir un jour moyen de m’en revancher et de le faire Dieu aidant en sorte que vous me puissiez reconnaître" (Bibliothèque de l’Ecole de Médecine de Montpellier, Ms. H, 271, fol. 48; Tamizey de Larroque 1894 vol. 5, lettre XXIII, p. 551-553).

References

  1. ^  Tamizey de Larroque, Philippe (1894), Lettres de Peiresc V, lettres de Peiresc à Guillemin, à Holstenius et à Menestrier. Lettres de Menestrier à Peiresc (1610-1637), imprimerie nationale, Paris.