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Pierre-Eugène de Surbeck - Etienne Souciet - 1731-12-23

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Pierre-Eugène de Surbeck, Paris

Pierre-Eugène de Surbeck - Etienne Souciet - 1731-12-23
FINA IDUnique ID of the page  13677
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Man. Fr. 24930, p. 186-190
AuthorAuthor of the document. Pierre-Eugène de Surbeck
RecipientRecipient of the correspondence. Etienne Souciet
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . December 23, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 12.60" N, 2° 20' 54.20" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Albert Rubens, Charles d'Orléans de Rothelin, Jean Foy-Vaillant, Pierre Séguin
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Greek , Pythodoris , Augustus , Kotys , Sauromates , Bosporus , Coin Reading , Tiberius , Trajan , Hadrian , Marcus Aurelius
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90067863/f109.item.r=24930
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 23 décembre 1731 (de Paris) : « Vous aurez vu Mon révérend père la belle médaille que possède Monsieur l’abbé de Rothelin de la reine Pythodoris ; elle nous a éclairci celle du Roi dont la légende à demi effacée a trompé et Monsieur Seguin, et Mr Vaillant, qui ont cru y pouvoir lire ΒΑΣΙΛΙΣΣΑ ΠΥΘΟΔΟΡΙΣ ΚΟΤΟΥΣ, ils ont négligé le Ξ qui suit ne l’ayant pris que pour un ornement de la médaille ou une marque de monétaire. La légende de cette nouvelle médaille qui est parfaitement entière nous a fait voir que l’on doit lire dans l’une comme dans l’autre qui ont été confrontées ensemble : ΒΑΣΙΛΙΣΣΑ ΠΥΘΟΔΟΡΙΣ ΕΤΟΥC Ξ. Celle du roi a pour type une balance, et l’autre le signe du capricorne. La première paraît être frappée à la tête de Tibère, celle de Monsieur l’abbé de Rothelin ressemble davantage à la tête d’Auguste. L’une et l’autre sont sans inscription du côté de la tête, et l’une et l’autre peut se donner par les traits à l’un de ces deux princes, il n’est point extraordinaire que cela doit fort indécis, ces médailles ont été frappées dans un pays barbare pour me servir du terme romain, où l’on a pris pour modèle quelque médailles ou plutôt quelque monnaie romaine que l’on a imitée au mieux qu’il a été possible, assez imparfaitement cependant pour que plus de dix-sept siècles après on puisse s’y tromper, mais ces têtes paraissent devoir être de même province puisqu’elles sont / frappées la même année. Un de mes amis m’a prêté depuis peu de jours un livre d’Albert Rubens, De Re Vestiaria dans lequel il y a une dissertation particulière du jour de la naissance d’Auguste qui m’a fait ( ?) que ces deux médailles pourraient bien être de ce prince. Il est né suivant cet auteur qui me paraît le provuer le 23 septembre suivant la réformation julienne» ;« Puisque ces deux ligens commencent à Auguste, ne pouvons-nous pas croire ces deux médailles frappées pour lui ? Si cela est, l’explication de Séguin et de Vaillant ne peuvent plus s’admettre » ;« Je ne vous dit rien de la Pythodoris femme de Cotys. Vous avez lu cependant Seguin dans son ouvrage. Il me paraît difficile c’expliquer l’époque de la médaille en l’attribuant à cette princesse. Celles des médailles de Sauromates que l’on ( ?) en or au revers de Trajan, d’Hadrien, de M. Aurèle et de ( ?) ne peuvent s’accorder avec celle-ci et ces princes se sont servis d’une ère plus ancienne qui paraît être particulière à ces états. Et y avoir été de tout / temps. Je suis persuadé que l’on ne doit point chercher à accorder cette année avec celles d’Auguste puisqu’elle suit immédiatement le nom de cette reine. Si l’on voulait absolument que l’une de ces médailles fut frappée avec la tête d’Auguste, et l’autre avec celle de Tibère, je pourrais dire que Pythodoris aurait voulu faire la cour à celui qu’elle voyait (dès lors ?) bien fort succéder à l’Empirer, en mettant cependant dans les deux vues les signes qui commémorent au premier. J’ai l’honneur d’être Mon Révérend Père votre très humble et très obéissant serviteur (Paris, BnF, Man. Fr. 24930, p. 186-190 – numérisé sur Gallica).