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Revest - Claude Picard Duvau - 1731-10-22

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Revest, Marseille

Revest - Claude Picard Duvau - 1731-10-22
FINA IDUnique ID of the page  13762
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 209-210r
AuthorAuthor of the document. Revest
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . October 22, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean-René de Longueil, Alexandre-Xavier Panel
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Roman Imperial , Antony , Albinus , Aquilia Severa , Macrinus , Diadumenianus , Parisian Market , Faustina Minor , Lepidus , Jesuits , Exchange , State Of Preservation, Claudius , Aelius , Commodus , Crispina , Titus , Barbia Orbiana , Pupienus , Julius Caesar
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f213.item
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 22 octobre 1731 (de Marseille) : « Monsieur, J’ai reçu votre lettre un moment après que la mienne a été remise à la poste. Le Maxime que vous y avez joint est parfaitement bien et ne dément point l’idée que vous m’en avez fait concevoir. Je suis également content du Marc Antoine, d’Albin et d’Aquilia Severa. Je m’étais déjà félicité de votre ( ?) et je la regardais comme une aventure que la providence avait voulu me ménager pour me procurer un Macrin dont j’avais besoin pour assortir mon Diaduménien qui est de la dernière beauté. Cependant s’il faut absolument vous le renvoyez, je le ferai comme souhaité ; mais vous me feriez bien plaisir de me le laisser. Il n’est point si rare que vous ne puissiez en trouver un semblable. Vous êtes dans une ville de beaucoup de ressources. La médaille de Faustine Jeune que je vous ai annoncée en échange de votre Lépide n’est point de potin comme j’avais cru ; elle est d’un cuivre fort pâle, il est assez bien conservé. Le rx est une tête d’homme couronnée de rayons. Un jésuite appelé Panel qui a été ici voulais me l’acheter avec les autres médailles grecques dont je vous ai parlé dans ma précédente. Je sais un médaillon de (potine ?) au rx d’Auguste que je pourrai avoir. S’il vous convenait, je vous le conserverais. Je me flatte que vous aurez la bonté de m’envoyer les médailles que je vous ai marquées dans ma dernière lettre mais observez, je vous prie, qu’elles soient bien conservées ; joignez-y si vous pouvez quelques-unes des têtes qui me manquent comme de Claudius, d’Aelius / de Commode, de Crispine, etc. Mon frère me mande d’Aix que l’Anglais lui a écrit que vous lui aviez proposé de très belles choses en échange de ses médailles d’or mais qu’il n’était pas trop résolu à s’en défaire, encore au moins jusqu’à ce que mon dit lui ai dit son sentiment et qu’il l’y engage, ce qu’il m’a promis de faire avec tout le zêle imaginable. A l’égard de Mr (Dorville-) de Saint Paul, je crois que c’est une (défense) de sa part quand il vous a écrit qu’il n’avait plus de médailles d’or. On m’a assuré qu’il les a encore. Je le saurai s’il plaît à dieu au mois d’avril prochain. J’y ferai un voyage à exprès dans la ( ?) que je dois faire avec notre P. Provincial et vous devez être assuré que je n’oublierai rien pour le déterminer à se défaire de ce qu’il a de plus précieux. C’est un homme fort âgé et qui n’entend point aux médailles. [… à propos d’un procès sans rapport avec les médailles] Je vous prie de me répondre au sujet de feu Mr de Maisons. Serait-il à propos que j’en (informe) Mme de Maisons. Il y a environ six mois que j’ai envoyé au dit seigneur un Titus d’or rx sans légende. L’empereur debout, le palmier et la femme qui pleure. Il m’avait promis pour cette médaille quatre têtes rares en argent. Comme je l’avais promis par sa lettre, il m’avait déjà envoyé une Barbia Orbiana et un (Domitien) mal conservés me faisant espérer encore un Jules César et un Pupien. Quelque temps après m’avoir envoyé les deux susdites médailles, il m’écrivit qu’il m’avait envoyé les deux vôtres lesquelles je n’ai cependant jamais reçues et preuve de cela est que le directeur de la poste de Paris déclare dans une lettre écrite au directeur d’Aix qu’on n’a rien chargé au Bureau de Paris à mon adresse. J’envoyais cette lettre à Mr de Maisons sous le pli de celle que j’ai l’honneur de lui écrire le 13 ou 14 septembre dernier. On aura trouvé les deux lettres dans son cabinet, s’il n’était pas mort quand on les a rendues à son hôtel. Plût au ciel je vous connût plus tôt, vous auriez eu ma médaille et je ne serais point dans ce cas. Faites moi la grâce de m’apprendre un mot sur cela et de me croire très sincèrement, Monsieur, votre humble et très obéissant serviteur. Fr. G. Revest, assistant provincial des Minimes. A Marseille le 22 oct. 1731. J’ai joint à ma dernière lettre une lettre de change sur mad. Buteux, marchande épicière, de la somme de soixante livres » (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 209 et 210r).